baptisée simplement «L’Épicerie», accueille des bénéficiaires auxquels elle tend la main pour surmonter une mauvaise passe. Perte d’emploi, précarité, séparation ou maladie, les accidents de la vie ont souvent des conséquences financières dramatiques.
L’Épicerie permet de sortir la tête de l’eau. Elle est aussi un lieu de rencontre, d’écoute, de réconfort qui rompt l’isolement et favorise la reconstruction sociale et personnelle.
«Si rien n’est gratuit, tout ici est moins cher, entre 70 et 80% de moins que le prix moyen du commerce».
Les familles réalisent des économies sur leur budget alimentation et ont ainsi plus de facilité pour régler leurs charges quotidiennes. Parallèlement, lors d’ateliers «cuisine», les bénéficiaires apprennent à élaborer des repas équilibrés à moindre coût, reçoivent des recommandations sur la conservation des produits, le gaspillage alimentaire. L’atelier «estime de soi – coiffure» redonne confiance. On apprend aussi à classer ses papiers administratifs. A vivre mieux en quelque sorte. Le dispositif n’est pas ouvert à tous. L’accès se fait suite à la mise en place d’un dossier d’accompagnement élaboré par des référents sociaux (Assistante sociale de secteur, Mission locale, Pouce travail, Pôle emploi, CCAS, les élus…). Les bénéficiaires doivent avoir un projet (rembourser une dette, faire face à une dépense imprévue…) lorsqu’ils demandent à faire leurs courses à l’épicerie. Cette aide est ponctuelle, jusqu’à 1 an maximum.
Créée à l’initiative du Centre communal d’action sociale (CCAS), L’Épicerie a été transférée à la communauté de communes Vienne Glane en juillet 2016 et rejoint donc naturellement, la communauté de communes Porte Océane du Limousin. Cette démarche solidaire mobilise des partenaires associatifs et privés. A la banque alimentaire sont en effet venus ce joindre des dons de différentes enseignes comme Hyper U, Leclerc, U Express, Biocoop, la Maison de Fleurance, Leader Price, le verger Maynard à Saint-Laurent-sur-Gorre ainsi que les dons de légumes des jardins de particuliers… Sans qui, l’Épicerie ne fonctionnerait pas. Elle ne le ferait pas non plus sans les bénévoles qui viennent nous aider tous les jours.
