Photo Cheronnac
Mairie de Chéronnac

1 place de la Mairie
87600 CHERONNAC
Téléphone : 05 55 48 60 80
Fax : 05 55 48 82 69
mairie.cheronnac@wanadoo.fr

Horaires
Du lundi au mardi de 8h30 à 12h30 et de 13h00 à 15h45
Le mercredi de 8h30 à 12h30
Du jeudi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h00 à 15h30
Le samedi de 8h30 à 12h00

Chéronnac

En Bref : 342 habitants pour un territoire 18,9 km2

Bienvenue aux sources de la Charente
Bienvenue aux sources de la Charente

Chéronnac se trouve située à la source de la Charente, d’où son nom : Carentenago ! Mais la source de la Charente n’est pas le seul point remarquable de cette commune : elle a été façonnée par l’histoire des hommes et celle de la terre. Avec des traces de la météorite, de la préhistoire, du moyen-âge, de Mirabeau, de l’industrialisation… Chéronnac et ses 342 habitants vous accueillent dans une nature fertile et verdoyante, protégeant un riche patrimoine.

En vous arrêtant pour visiter le bourg, vous vous rendez compte que ses maisons entourent son église, comme une muraille protège son château. Et ce n’est pas étonnant : elle est construite à l’emplacement d’une chapelle, elle-même bâtie sur une motte castrale. Cette église fut fortifiée jusqu’à La Fronde. Il ne reste plus que des souterrains creusés dans le tuf et qui ne sont pas visitables. La nef fut édifiée au XIe siècle, le portail et son verrou ajoutés au XIIIe, le chœur quant à lui, présente une architecture typique de la guerre de cent ans, avec ses nervures qui retombent sur les colonnes engagées, sans chapiteau et les deux chapelles latérales sont du XVIIIe. Une litre funéraire, au-dessus de l’arc triomphal séparant le chœur de la nef, est peinte aux armes de Roussiers et Ferrières-Sauveboeuf, seigneurs de Chéronnac au XVIIe siècle. Juste en face de l’église, de l’autre côté de la rue, on peut voir un « travail », appareil dont se servait le forgeron pour ferrer les vaches.

Quelques kilomètres plus au Sud, se dresse un autre témoin du passé : le château de Mirabeau. En fait, ce château n’a jamais pu être habité par le marquis de Mirabeau, mais il appartenait à son épouse, Marie-Geneviève de Vassan, descendante des seigneurs de la Mothe de Chéronnac. Il fut édifié au XVe siècle par la famille de Rousiers ; il n’en reste plus qu’une tour en ruines qui conserve cependant une remarquable série de canonnières, visibles du sentier de randonnée qui passe à une dizaine de mètres de la tour.

Autre témoin du riche passé historique de la commune, située au bord de la Tardoire, la forge de Peyrassoulat, entièrement en ruine, fonctionnait encore au XIXe siècle : elle fournissait de l’acier à la marine de Ruelle en Charente. En arrivant, vous pouvez être frappés par la masse imposante d’un énorme platane qui étale ses branches sur une largeur d’une quarantaine de mètres : il aurait l’âge canonique de 250 ans. Son frère, à l’envergure moins imposante, vous attend de l’autre côté des ruines de la maison d’habitation. Attiré par le gigantisme du premier platane, vous êtes probablement passés à côté de quatre ifs splendides. Situés aux quatre coins d’une terrasse en surplomb, ils présentent eux-aussi une envergure exceptionnelle. Pour atteindre cette taille, ils ont mis plus de 500 ans.

Si vous passez sur le site et le village de Montoume, vous serez frappés par le couleur de la pierre des maisons, inhabituelle dans cette région. En effet elle est rouge. Cette roche est en fait une impactite qui s’est constituée au moment de la chute d’une météorite, il y a 214 millions d’années. Cette retombée de lave, de roches fondues mélangeant la roche originelle et celle provenant de la météorite, a formé la colline qui domine le village. Le nom du village provient de ce type de roche : c’est l’impactite ou brèche de Montoume.

Montoume, découvrez les impactites
Montoume, découvrez les impactites

En grimpant sur la colline, vous pourrez peut-être compter les 17 clochers que l’on dit pouvoir observer. Par temps clair si vous êtes fin observateur, en regardant parmi les petits cailloux sur lesquels vous marchez, vous aurez peut-être la surprise de découvrir des éclats de silex ou, par chance, des pointes de flèches en silex ou des haches de pierre de l’âge néolithique. En effet, Montoume fut peuplé, à l’âge de la préhistoire, d’artisans qui utilisaient du silex provenant de Charente.

Fête de l'huître

Fête de l’huître

Cela pourrait surprendre, mais il n’est pas du tout anormal que Chéronnac fête l’Océan. Chéronnac est une des portes de la Porte Océane du Limousin, et depuis longtemps. Le bourg est en effet le lieu des Sources de la Charente, rivière qui était « l’autoroute des huitres de Marennes-Oléron ». Le dernier « port » pour les huîtres de l’Atlantique était Angoulême, avant de parcourir les routes. C’est cette histoire que raconte la Fête de l’huître tous les 2 ans.

Fête de l'huîtreTous les deux ans, le premier dimanche de septembre, un convoi d’huîtres dans une charrette, tirée par des bœufs et conduit par des hommes dont les habits sont ceux de l’ancien temps vont donc s’arrêter dans la commune des sources de la Charente, accueilli par une grande foule.

…Mais les huitres sont aussi dans les stands ; on peut les déguster sur de grandes tablées avec des produits locaux que l’on trouve dans le marché monté pour l’occasion ; il fait bon. Il y a du monde. Plus de 1000 personnes font la fête à l’huître.

Les élus
Le Maire

Raymond VOUZELLAUD